Il y a un an, jour pour jour, on mettait les pieds en Norvège. On franchissait la frontière suédoise avec une voiture remplie à raz bord. Elle avait encore ses plaques françaises et je ne m’attendais pas aux longues démarches qu’on aurait à faire pour lui mettre des plaques norvégiennes.
Je m’attendais à quelques améliorations de mes conditions de travail mais je n’avais pas idée d’à quel point ça changerait. Je me rend compte maintenant que j’aurai du mal à retourner travailler en France, avec le stress, les semaines de 50 heures (et ça ne s’arrange pas, maintenant que Sa Majesté à supprimé la cinquième semaine de congés payés et les jours fériés pour les cadres), les bouchons sur la route…
En un an je n’ai mangé que deux poulets rôtis, et qu’une seule fois des chipolatas. J’attends toujours de voir une aubergine fière d’être là au rayon fruits et légumes. Heureusement on a quand même un magasin en suède qui vend des magrets de canard.
Je m’attendais à avoir des problèmes avec le norvégien, et après un an je ne sais toujours pas parler. Je peux faire des phrases de 3-4 mots mais c’est à peu près tout. Par contre je commence à bien comprendre. Le fait qu’on travaille en anglais et qu’on parle français avec Anne-Inger n’accélère pas les choses.
On s’est achetés une maison. Le prix n’est finalement pas excessif si on compare à la région parisienne. Mais de toute façon l’immobilier c’est toujours trop cher.
Je dois avoir un des chats de gouttière les plus chers de Norvège, merci à la douane et aux services vétérinaires de conserver la quarantaine de 4 mois.
Il y a sûrement plein d’autres choses mais c’est tout ce qui m’est passé par la tête pour l’instant. Ca fera l’objet d’autres billets!