Je ne peux m’empêcher de penser à ce plat culinaire, grande spécialité de Gaston Lagaffe, quand je croise certaines préparations culinaires norvégiennes à base de poisson.
Je passerai sur les boites de maquereaux à la tomate qu’Anne-Inger prend quelques fois au petit déjeuner. (à ma décharge mon colocataire à Rennes trempait des tartines de rillettes dans le chocolat au lait, donc côté petits déjeuners, je suis blindé).
Revenons au sujet. J’ai acheté une fois des filets de hareng pour mettre dans une salade. Je les ai pris en bocal, ils avaient l’air jolis, et je pensais qu’ils étaient marinés comme en France. Marinés, oui ils l’étaient. Pas vraiment comme en France par contre. J’en ai pris un pour goûter et je l’ai recraché aussitôt. Il était sucré! Après ils ont longtemps traîné dans la cuisine sans que je sache vraiment quoi en faire.
Plus récemment, je me suis lancé à la recherche d’anchois. Je voulais en mettre sur une pizza, et même un jour faire ma propre tapenade (soyons ambitieux). J’ai cherché pendant longtemps dans les supermarchés sans jamais en trouver. Je me suis finalement rendu compte que je n’avais pas la même logique d’organisation que ceux qui font les rayons. Je cherchais bêtement du côté des conserves de poisson, à côté du thon et des sardines, alors qu’il fallait chercher dans le rayon des œufs (de poule, hein, pas des œufs de poisson!).
Dans le fameux rayon œufs-et-anchois, il y a deux marques d’anchois. Une norvégienne et une anglaise. J’en prends une de chaque. Méfiant je regarde les ingrédients, et vois que sur les deux le sucre est le troisième sur la liste, avant le vinaigre et le sel… Hmmm ça part mal. Une fois arrivé à la maison, je goûte un anchois norvégien. Paf, gagné! Enfin perdu plutôt: l’anchois est sucré. Je suis alors fier de moi d’avoir pensé à prendre l’autre marque. Je goûte, paf sucré aussi! Je ne suis pas prêt de faire ma tapenade moi… Et pour la pizza, finalement c’était boeuf-peperoni-champignons.