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Voyage à Trondheim

Le recrutement est difficile en Norvège. Il y a un déficit d’ingénieurs, et ici ce sont plutôt les entreprises qui cherchent des candidats que l’inverse. NTNU, une université de sciences et technologies très réputée située à Trondheim, a organisé une journée de rencontre avec les entreprises qui recrutent. J’y suis allé avec un collègue pour représenter notre boite. On avait une démonstration d’un système actuellement en développement permettant de synchroniser deux boites reliées par plus de 30m de câble à moins de 10ns près. Oui je sais pour un non technicien ça n’a pas l’air impressionnant, mais c’était avec un oscillo, des fils partout, et deux PC qui affichait tout un tas d’informations sur la synchro. C’est typiquement le genre de truc qui va attirer les geeks électroniciens, et c’est justement ce genre de personnes qu’ils veulent recruter. Et ça marchait plutôt bien! (pour les techniciens qui se poseraient la question, notre câble de 30m mettait 200ns à transmettre un signal d’un bout à l’autre. Synchroniser à 10ns près semble moins simple d’un coup, non?)

Donc ma journée à commencé à 5h30 du matin pour prendre un taxi. 30 minutes et 800 couronnes (100 euros) plus tard on était à l’aéroport. On a pris un avion jusqu’à Trondheim, qui a dû mettre dans les 50 minutes.

Ensuite à nouveau un taxi, jusqu’à l’université, pour un peu plus long et le même tarif que le premier. La journée de rencontre était de 10h à 16h et on a beaucoup parlé, moi en anglais et mon collègue en norvégien.

Après avoir tout rangé on a décidé de marcher un peu dans la ville et de prendre un bus jusqu’à l’aéroport. Trondheim a l’air d’être un endroit très agréable où vivre. Malheureusement il faisait déjà nuit et on ne pouvait pas apprécier vraiment les lieux. Il faudra que j’y retourne un jour, mais en été.

On est arrivés à l’aéroport 2 minutes avant la fin de l’enregistrement, et la fille derrière le guichet avait des problèmes avec son ordinateur pour nous enregistrer et a bien passé 5 minutes à insulter son écran dans un dialecte local très rapide (mon collègue comprenait parce qu’il était du coin, mais moi les seuls mots que j’ai pu identifier étaient de l’anglais « flight closed »). On a pu finalement avoir nos cartes d’enregistrement et prendre l’avion. Ensuite, taxi jusqu’à la maison, vers 21h.

Ce qui est marrant c’est qu’on a payé plus cher de taxi que d’avion. Il faut dire qu’on aura aussi passé plus de temps dans les taxis que dans l’avion!

Sinon il faut déclarer chaque heure travaillée, donc j’ai dû déclarer l’équivalent de deux jours. Ca veut dire que je peux récupérer l’équivalent d’une journée quand je veux. Ca c’est quand même vachement bien!