Ca y est, enfin! J’ai pu voir ce que c’était que de conduire sur la neige.
En rentrant dimanche soir, sur la route au nord d’Oslo, il a commencé à neiger (il faisait alors -2 – -3 °C). On a continué sur l’autoroute, et un peu plus loin la neige commençait à tenir sur le goudron.
Sur autoroute on ne sent pas de grande différence en fait, sauf quand on veut changer de file. Les pneus hiver sont plus carrés que des pneus été, pour creuser une « piste » dans la neige. Du coup on sent un bon coup dans le volant quand on quitte sa file, et quand on arrive dans la nouvelle. Je me suis un peu laissé surprendre la première fois, mais après c’était bon.
Vers la fin du trajet il y avait un peu de monde alors j’ai voulu prendre les petites routes. Evidemment là il y avait plus de neige. J’ai fait quelques freinages forts pour voir comment ça se passait, et les pneus accrochent quand même pas mal! C’est quand même pas parfait parce que les distances de freinage sont plus longues et l’ABS se déclenche facilement quand on appuie trop fort. Globalement si on conduit tranquillement, sans freinage ni accélération trop brusque ça se passe bien.
La boite robotisée Toyota, par ailleurs excellente, ne se comporte pas très bien en mode automatique sur la neige. Elle a en particulier la fâcheuse tendance de passer les vitesses au plus mauvais moment (en accélération dans une côte). Je n’ai pas essayé le mode ‘sportif’ mais j’ai préféré passer en mode manuel.
Et depuis? Ben c’est comme la semaine dernière, mais en pire. Il fait à nouveau dans les 3°C, et il pleut. Mais la différence c’est qu’il y a plein de plaques de glace partout, et avec la couche d’eau due à la pluie c’est pire qu’une patinoire. On sent avec la voiture que ça glisse un peu, mais une fois qu’on sort de la voiture on ne peut même pas tenir debout sur la glace!