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Mon bureau

J’ai pris une photo de mon nouveau bureau, la voici:

Il est plutôt grand, et il y a de la place! Le bâtiment entier est climatisé, et l’air est filtré pour éviter d’avoir de la poussière (bien entendu c’est plus pour protéger le montage des différents équipements que pour faire le bonheur de la femme de ménage!). Les vitres sont blindées, pare-balles et indémontables. Dans le même esprit l’ordinateur portable est entièrement crypté et ne peut être démarré qu’avec la bonne clef USB et le bon mot de passe.

Mon écran 21 pouces va être remplacé par un écran plat prochainement, et j’aurai également un second PC plus costaud qui servira de station de travail (le portable se limitant aux emails, web et bureautique).

Tchou tchou

Comme mon déménagement n’est pas encore arrivé et que mon appartement est totalement vide, on emprunte un studio à Oslo au père d’Anne-Inger. Je prends donc le train tous les jours pour aller à Eidsvoll (40-50 minutes, suivant le train).

J’ai donc goûté aux joies du transport ferroviaire norvégien. Ayant été un usager régulier des RER et autres trains de banlieue parisiens (Cergy-St Lazare), ça ne me faisait pas peur. On a pris pour moi une carte d’une semaine, qui me permet d’emprunter tout le réseau du département d’Akershus, autour d’Oslo, dont fait aussi partie Eidsvoll.

Le mercredi matin je prends donc le métro pour aller jusqu’à Oslo S, la gare centrale d’Oslo. De là partent à la fois les trains locaux et régionnaux. Ca ressemble un peu à une petite gare Saint-Lazare, avec quand même beaucoup moins de monde, même aux heures de pointe. Par contre la NSB (société des chemins de fer norvégiens) aurait pas mal à apprendre de la SNCF (même si c’est vraiment pas une référence). En ce moment ils ont des problèmes avec les chauffeurs de trains (en vacances, malades, en grève) alors c’est le bazar complet. Mon train avait du retard, a été changé de quai deux fois, et les affichages sur les quais indiquaient n’importe quoi. J’ai pu finalement monter dans le bon train qui est parti avec 20 minutes de retard. J’étais quand même fier de moi.

C’était sans compter sur la loi de Murphy. Le train quitte l’aéroport, qui est la dernière gare avant le terminus sur mes dépliants avec les horaires, et affiche « Dette er togets endestasjon » qui veut dire évidemment qu’on arrive au terminus. Le train s’arrête, je descends… et je trouve la gare bizarre. Le panneau indiquait « Eidsvoll Verk ». Le temps que je me rende compte de mon erreur c’était trop tard, les portes s’étaient refermées. J’ai attendu le train suivant (qui avait 40 minutes de retard, lui) pour arriver à la gare d’Eidsvoll tout court.

Le lendemain à ma grande surprise le train n’avait pas de retard, et a bien mis le message disant que c’était le terminus au bon moment (c’est à dire après qu’on est parti d’Eidsvoll Verk).

Vendredi il y avait un seul train sur tout le tableau à Oslo S qui avait du retard… le mien évidemment. J’ai pris un train régional normalement prévu un quart d’heure après mon train habituel, et je pense que j’ai fait un bon choix parce qu’il est finalement parti avant.

Il parait que ça va un peu s’arranger la semaine prochaine. On verra!

Le travail commence

J’ai commencé à travailler mercredi dernier. Après un voyage intéressant en train (que je décrirai dans un autre billet) je suis arrivé au bureau. J’ai eu une présentation de la boîte, des différentes personnes (18 au total), et du projet sur lequel je vais travailler.

J’ai passé le reste du temps, jusqu’à vendredi, à lire de la documentation sur les différents projets. La semaine prochaine je vais voir d’un peu plus près les produits qu’ils ont déjà faits, et voir avec eux quelles pourraient être les premières tâches que je ferai.

Pour l’instant il y a trois choses qui changent par rapport à mon ancien boulot: l’absence totale de stress (même s’ils ont quand même pas mal de travail à faire), la pause déjeuner (deux tranches de pain avec des trucs plus ou moins variés dessus, un fruit, et c’est tout), et les horaires. Sur les trois jours, je voyais les gens commencer à partir vers 15h15. A 15h30 on pouvait déjà se compter sur les doigts d’une main. Vendredi j’ai fermé le bâtiment avec mon chef parce qu’il n’y avait plus personne… à 16h24!

Administration

Nous avons pu aller à Eidsvoll faire la demande de permis de travail. Etant citoyen européen je peux travailler 3 mois sans permis. Le revers de la médaille c’est qu’il est impossible de demander ce permis avant d’entrer en Norvège.

On est aussi passé aux impôts pour demander la carte de taxation. Comme les impôts sont prélevés à la source, il faut faire faire une carte qui dit à l’employeur quel pourcentage il doit prélever sur le salaire. Sans la carte il prélève 50%.

Et enfin on a voulu faire une demande pour que j’ai mon numéro de sécu, mais ils ont dit que c’est impossible sans le permis de travail. On devra attendre.

C’est là un gros problème administratif pour les étrangers qui arrivent en Norvège… Pas possible de demander un permis avant d’arriver. Pas possible d’avoir un numéro de sécu sans permis. Et sans ce numéro, on ne peut rien faire (pas de carte bancaire, pas de téléphone portable, pas de voiture…). Pour ma part j’ai heureusement Anne-Inger qui fait toutes les démarches à son nom, mais pour un étranger qui ne connaît pas de Norvégien, ça doit être la galère pendant plusieurs mois!

Donc encore un grand merci à Anne-Inger 😉