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Suite des vacances

Le monde est petit parfois. Quand j’étais étudiant j’avais un ami, Thomas, qui avait une copine norvégienne, Agnès. A l’époque je n’avais pas encore rencontré Anne-Inger et je ne connaissais rien de la Norvège. Plusieurs années plus tard, quand j’ai parlé de ces amis à Anne-Inger, on s’est rendu compte que leur deux familles étaient en fait liées! Il s’avère que la mère d’Agnès et la tante d’Anne-Inger étaient copines quand elles étaient jeunes, et le grand-père d’Agnès était le médecin de la famille.

Le grand-père d’Agnès possède une « hytte » (qu’on traduit souvent par « cabane » mais en fait c’est plutôt « chalet » ou « maison de vacances ») à Hommersåk, près de Stavanger. Thomas et Agnès y vont régulièrement en vacances, et ils nous ont invités pour un week-end.

C’est une hytte assez isolée. Quand le grand-père d’Agnès l’a faite construire, il voulait un endroit tranquille. Comme il était un docteur beaucoup de personnes le sollicitaient en permanence et pour ses vacances il cherchait un endroit avec le moins de contact possible avec le monde extérieur. Et encore aujourd’hui, on ne peut pas la rejoindre directement par la route et il n’y a pas d’eau courante (mais quand même l’électricité, seule concession à la modernité!).

Donc nous sommes arrivés en voiture, que nous avons garée près d’un quai. De là on peut se rendre à pied à la hytte, ou couper par la mer en prenant une barque (merci à Agnès qui a bien ramé! 😉 ). La hytte est quasiment au bord de la mer…

On a passé un très bon week-end là-bas, très détendu. Le coin est superbe avec des paysages magnifiques. On a fait une balade à pied parmi plusieurs lacs aux alentours, malheureusement un peu sous la pluie et avec des bottes en caoutchouc pour la boue, mais on a quand même pu admirer la nature aux alentours.

Et voici la vue depuis la hytte:

Sinon j’avais précisé au début de l’article qu’il n’y avait pas l’eau courante. Alors comment ça marche? Pour commencer il pleut comme vache qui pisse dans le coin, donc on récupère l’eau de pluie:

L’eau ainsi récupérée sert pour la toilette, et aussi la cuisine après l’avoir fait bouillir. On peut éventuellement la boire mais ils préfèrent l’eau minérale. Et enfin, je ne peux résister à l’envie de montrer les toilettes:

C’est un système sans eau qui est assez populaire dans les hytte en Norvège, mais c’était la première fois que j’en voyais une en vrai. C’est plus efficace que des toilettes sèches et plus hygiénique aussi, parce que ça brûle tous les déchets. Par contre c’est un peu délicat à utiliser.

Un bon week-end donc, dépaysant, bien reposant et assez rigolo pour Philéas, le fils de Thomas et Agnès, qui a participé à la pêche de 6 maquereaux juste avant notre départ le dimanche. Merci encore à Thomas et Agnès, et aux parents d’Agnès pour leur accueil.

Truites de montagne

Cet été on a encore bien péché avec le père d’Anne-Inger, et notre congélateur est à nouveau plein de maquereaux et de lieus jaunes (mais peu de lieus noirs ou cabillauds cette année). Nous avons aussi eu une fois de plus l’occasion de pécher des truites de montagne, comme il y a deux ans.

Pour rappel, mon beau-père Glenn a un ami d’enfance dont le fils est marié avec une femme qui est propriétaire d’un terrain assez grand en plein milieu de la montagne, avec un lac. Étant propriétaire de ce lac elle dispose du droit de pêche. Nous avons été invités à venir pour une journée.

C’est vraiment un coin perdu au milieu de la montagne. Depuis la côte il faut compter une bonne heure de route pour arriver au village le plus proche, puis de là on a une vingtaine de minutes sur un chemin de terre au milieu des moutons. Ensuite on peut garer la voiture et marcher une bonne heure ou traverser le lac en bateau pour rejoindre leur cabane de vacances (hytte en norvégien).

L’endroit est magnifique. C’est assez sauvage, à part les moutons et deux-trois cabanes il n’y a rien. Quand on atteint le haut d’une montagne on ne voit toujours quasiment aucune trace de civilisation tout autour (même pas une antenne relais GSM, c’est dire! d’ailleurs mon téléphone ne captait aucun réseau, même au sommet). Je m’excuse par avance pour la qualité des photos, prises avec mon téléphone.

(au fond à droite, on peut apercevoir la route par laquelle nous sommes arrivés)

Il y a deux ans, nous avions trouvé plein de molte, ces fameuses baies arctiques au goût si particulier. Cette année est plutôt mauvaise de ce côté, et on en a vu que quelques unes pendant notre balade, même pas mûres.

La pêche aux truites a été un peu plus difficile que la dernière fois. Elles ne se sont pas jetées dans le bateau comme il y a deux ans, cette fois il a fallu les chercher un peu 😉 Mais on a quand même pu en ramener quelques unes.

Les propriétaires des lieux nous ont invités pour un dîner dans leur cabane avec d’autres membres de leur famille, et ils nous ont accueilli comme si on en faisait aussi partie alors que c’était la première fois qu’on se voyait. J’ai été très agréablement surpris, c’était très convivial!

Voici une photo prise depuis le lac, on voit leur cabane au loin (celle du milieu, dans le prolongement de la canne à pêche).

Et voici les truites qu’on a pu ramener:


 

Maintenant il n’y a plus qu’à les manger!

Radio

Je suis désolé, ça fait plus de 6 mois que je n’ai rien écrit ici et mon billet sur les saucisses a bien trôné en première place depuis tout ce temps. Je suis moins motivé pour écrire en ce moment et trouve moins de sujets à aborder, même si j’en ai quelques-uns sous la main.

Hier nous sommes passés à la radio, dans l’émission « Allô la Planète » d’Eric Lange sur Le Mouv’. Vous pouvez télécharger l’émission en question ici (émission du 13/06/2012), et notre sujet est à 1 heure et 3 minutes du début. Il y avait en fait au départ un appel de Jenny, qui habite en Suède et qui trouvait difficile de développer des contacts avec les autochtones.

Mon impression là-dessus (et aussi celle de pas mal d’étrangers ici et même de Norvégiens) est que les Norvégiens semblent froids au premier abord et sont difficiles à approcher. Il y a une véritable montagne à escalader avant d’entrer dans leur cercle (« bulle », comme dit Anne-Inger) et s’il y a une formule magique pour y arriver je ne la connais pas. Etant marié à une Norvégienne je suis presque automatiquement intégré dans un certain nombre de cercles (et j’ai une belle famille formidable 😀 ) donc je suis un peu une exception par rapport à des expatriés comme Jenny. Cependant j’ai vu plusieurs témoignages d’étrangers qui ont réussi à escalader cette fameuse montagne en trouvant des Norvégiens qui avaient un intérêt commun, par l’intermédiaire de clubs ou d’associations (sport pour l’un et automobile pour l’autre, si je me souviens bien). C’est pour ca que je l’ai suggéré dans l’émission, mais apparemment ça n’a pas marché dans son cas. Anne-Inger m’a dit après l’émission que c’était peut-être parce qu’elle était organisatrice et créait ainsi de fait une certaine distance avec les autres. Je ne sais pas…

Par contre une fois qu’on est dans le fameux cercle, on y reste pour de bon. Les norvégiens sont très chaleureux et amicaux avec ceux qu’ils connaissent bien et très fidèles en amitié. Ils sont toujours près à aider ou à rendre service, c’est appréciable!

J’ai aussi remarqué que pas mal de Norvégiens ont un complexe d’infériorité par rapport aux Français. Au cours de ces 5 ans il y en un certain nombre qui m’ont demandé pourquoi j’étais venu ici alors que je venais d’un pays aussi beau que la France et si ça ne me manquait pas. Alors oui il y a certaines choses qui me manquent, mais quand je réponds que je me plais vraiment bien ici, ils sont surpris (surtout ma coiffeuse, qui ne me croit toujours pas et me repose la question à chaque fois 😀 ).

Sinon j’ai été un peu pris au dépourvu par la question d’Éric à la fin sur l’ennui. Je dois avouer que c’est une question que je ne me suis jamais posée. Je comprends tout à fait que certains doivent s’ennuyer ici au bout d’un certain temps. La Norvège c’est pas Ibiza, et quelqu’un qui aime faire la fête tout le temps doit être frustré au bout d’un certain temps. Les Norvégiens font la fête, mais plutôt le vendredi en début de soirée. Après ils sont trop imbibés et ça tourne au n’importe quoi. J’ai rarement vu autant de gens qui tiennent aussi mal l’alcool! Et je ne suis pas le seul à le dire. De plus le prix des sorties incite les gens à commencer la soirée chez quelqu’un et seulement aller dans un bar ou une boite pour le ou les deux derniers verres. Donc oui pour un fêtard je comprends qu’on puisse trouver le pays ennuyeux au bout d’un certain temps. Par contre pour les amateurs des grands espaces c’est le paradis! Il y a des paysages magnifiques et très peu de monde. On peut se balader en montagne avec rien d’autre que des moutons autour ou pêcher en mer avec rien d’autre que des mouettes comme spectateurs, en toute tranquillité. Et non, en 5 ans ici je n’ai pas trouvé le temps de m’ennuyer…

A voté

Comme tout résident présent en Norvège depuis au moins 3 ans, j’ai pu participer aux élections locales cette année. Comme elles avaient lieu pendant qu’on était en France, on a pu voter en avance.

En effet, plutôt que la procuration les Norvégiens ont choisi un autre système pour les absentéistes. Certains bureaux de votes sont ouverts à certains horaires particuliers pendant un mois avant l’élection. Nous avons pu donc nous y rendre avant nos vacances, et dans notre cas c’était dans une antenne de la bibliothèque municipale.

On vote pour deux élections à la fois, les municipales et les régionales. La chose qui choque quand on rentre dans l’isoloir c’est la taille et la complexité des bulletins de vote! Ce sont des feuilles A4 pliées en deux, une par parti. On choisit le bulletin qu’on veut, puis on peut modifier la liste au stylo, en changeant l’ordre des candidats, ou même en ajoutant des noms à la liste (que pour les municipales, et il me semble qu’on peut faire la même chose dans les petites communes en France). Après avoir passé 5 minutes à déchiffrer le mode d’emploi sur les bulletins je me suis dépatouillé et ai mis mes bulletins dans les enveloppes.

La préposée a pris mes enveloppes, et les as mises dans une plus grande enveloppe avec ma carte d’électeur. J’ai pu mettre l’ensemble dans l’urne. Je n’ai pas entendu de « a voté » par contre.

A ma grande surprise elle ne m’a jamais demandé de prouver mon identité, parce que « j’étais dans le système ». Ca donne confiance, surtout quand on sait que la carte d’électeur est arrivée par la poste dans une lettre normale. Mais bon…

Prochaine étape, les législatives et présidentielles françaises en 2012. On a même notre ministre maintenant, je me demande s’il va venir en Norvège nous demander aussi de voter UMP!

J’ai marché sur un lac

Il y a quinze jours nous sommes allés faire un tour du côté de Lillehammer. C’est dans cette ville, au nord du lac le plus grand de Norvège, qu’ont eu lieu les jeux olympiques d’hiver en 1994.

On a eu un beau temps et la température était dans les normes saisonnières (entre -5 et -10). On a visité le village olympique et vu des gamins faire de la luge (certains n’étaient plus vraiment des gamins d’ailleurs). Il y avait quelques pistes mais les remontées mécaniques étaient fermées. Les skieurs préfèrent aller à la station de Hafjell, à une vingtaine de minutes.

La partie la plus originale de notre voyage était le lac Mjøsa. En repartant quelques kilomètres au sud de Lillehammer, nous avons trouvé un endroit où garer la voiture avec un accès au lac. La glace était suffisamment épaisse pour permettre le passage de chasse-neige, et plusieurs voies étaient aménagées sur le lac lui même. On pouvait marcher bien entendu, mais il y avait aussi un anneau de plus 6km pour le patinage de vitesse, et une piste d’atterrissage pour des petits avions. On a pu se balader un peu et voir quelques avions (modèles réduits et plus grands) décoller et atterrir sur le lac.

Je m’excuse pour la qualité des photos mais j’avais oublié mon appareil et je les ai prises avec mon téléphone.

Le printemps est là!

La neige est tombée du toit il y a deux semaines, et notre terrasse ressemblait à ça:

Depuis, comme il commençait à faire beau et que la neige commençait à fondre, j’ai entrepris de dégager la terrasse avec une pelle. Ça prend un peu de temps parce qu’il y a quand même pas mal de neige à déplacer. Et aujourd’hui, premier jour de printemps 2010, voilà ce qu’on a vu en se levant:

Encore du boulot!

Trucs en vrac

Ça fait un bout de temps que je n’ai rien mis sur mon blog… je suis de moins en moins inspiré et trouve de moins en moins de choses à raconter. En voici tout de même quelques unes:

  • J’ai été interviewé par un journaliste de RFI pour sa chronique sur les français établis à l’étranger. Vous pouvez télécharger l’émission ici (ça ne dure que 2 minutes 30) : http://www.rfi.fr/contenu/20100207-norvege-le-paradis-lemploi
  • La météo nous permet enfin de skier dans des conditions idéales, avec une bonne neige, des températures pas trop froides, et un grand soleil. J’en ai aussi profité pour prendre une photo de la maison avec sa nouvelle couleur:
    — Taille: 2.0 MB
  • J’ai dû changer une ampoule de phare de ma voiture, par -12˚C. A un moment il faut bien enlever les gants, et mine de rien par ce froid on est bien moins agile de ses doigts! Heureusement la conception de la voiture permet de changer les ampoules soi-même, sans être obligé d’aller au garage déposer le moteur (hein Renault?)

Paradis

Le paradis du cuisinier Norvégien s’appelle la Suède. Contrairement à la Norvège, la Suède fait partie de l’Union Européenne. En tant que membre de l’UE elle doit ouvrir ses frontières et autoriser la libre circulation des marchandises. La Norvège, quand à elle, peut faire un peu ce qu’elle veut et a par conséquent choisi d’être assez protectionniste en taxant les importations agro-alimentaires.

Les paysans et pécheurs sont contents, parce que leur source de revenus est protégée contre la concurrence de pays moins chers. Et c’est effectivement une bonne chose, leur situation étant bien meilleure que celle des agriculteurs ou pécheurs français. Par contre ce protectionnisme a des effets pervers pour le consommateur:

  • prix élevés
  • choix limité
  • qualité en baisse

Pour illustrer les deux derniers points, j’ai un collègue qui habite sur une ferme et voudrait produire certains légumes en petite quantité et avec une bien meilleure qualité, vendus un peu plus cher. Quand il en parle autour de lui, les autres paysans le regardent de travers en lui demandant pourquoi il voudrait s’embêter autant alors qu’ils arrivent déjà à bien vendre leurs légumes à bon prix sans faire beaucoup d’efforts… Ya du boulot!

En Suède par contre on trouve plus de choses, même des produits plus typiques d’autres pays européens (fromages français ou italiens, chorizo espagnol…) et à des prix inférieurs à la Norvège (même si ça reste cher par rapport à la France).

La dernière fois j’étais très content parce que j’ai enfin pu trouver des anchois non sucrés! C’était un petit bocal en provenance d’Espagne, avec des anchois qui avaient un goût d’anchois normaux. Et plus en sortie de caisse il y avait deux blondes aux yeux bleus qui mettaient les courses dans des sacs en plastique, et avec le sourire!

Non franchement, c’est bien la Suède…

Coût de la vie

Je reçois souvent des questions sur le coût de la vie en Norvège. C’est vrai qu’on a l’impression de tout payer bien plus cher qu’en France, surtout la nourriture et les services. Dans ces cas c’est toujours intéressant d’avoir une étude comparative. C’est ce qui est fait tous les ans par Eurostat pour l’union européenne élargie, et les résultats pour l’année 2008 peuvent être trouvés ici. Je reproduis les résultats pour la France et la Norvège, en prenant comme base 100 pour la moyenne européenne:

Articles
France Norvège
Produits alimentaires et boissons non alcoolisées
104
154
Boissons alcoolisées et tabac
108
217
Articles d’habillement
95125
Électronique grand public
106
121
Véhicules personnels
99
153
Hôtellerie et restauration
116
168
Moyenne111
139

L’impression est vérifiée, avec des prix de presque 50% supérieurs pour la nourriture et plus de 50% pour les voitures.

Là forcément les gens disent que c’est cher, et je réponds que les salaires sont aussi plus élevés, et donc que globalement ça s’équilibre. J’ai entendu parler récemment d’une autre étude sur le cout de la vie, qui réalise une statistique intéressante. En divisant les prix par le salaire horaire moyen, on peut obtenir dans chaque pays le nombre de minutes qu’il faut travailler en moyenne pour acheter un kilo de riz, un kilo de pain, un Big Mac, et (nouveauté cette année) le nombre d’heures qu’il faut travailler pour obtenir un iPod nano 8Go. Les résultats sont présentés ici, et voici le résumé pour la France et la Norvège:

Article Paris Oslo
1 kg pain
22 min
15 min
1 kg riz
20 min
12 min
1 Big Mac
20 min
21 min
1 iPod nano 8Go
15 h
10,5 h

On voit que la différence de salaire entre les deux pays compense largement la différence de prix. Et la conclusion est donc que la vie n’est pas chère en Norvège. Sauf pour un touriste, bien entendu! On voit aussi que la différence est plus importante pour la malbouffe que pour la nourriture de base. 😉

L’étude donne aussi les résultats pour des pays bien plus éloignés, comme par exemple à Mumbai, en Inde. Là bas le Big Mac est à 61 minutes, et l’iPod à 177 heures, soit presque un mois en comptant 9 heures de travail par jour. Ça remet un peu les choses en perspective.

Activités d’été

Je n’ai pas donné beaucoup de nouvelles depuis un bout de temps… Il y a eu des vacances, bien sûr, mais on a aussi été pas mal occupés. On effectue l’activité principale des norvégiens l’été après la pêche et le shopping: peindre sa maison.

Pour rappel voici ce à quoi elle ressemblait avant:

On a décidé de changer la couleur. Voici une photo après la peinture du premier mur:

Et le second ainsi que les fenêtres sur le premier:

On a choisi une couleur rouge, qui est plutôt traditionnelle ici, particulièrement à la campagne. Dans le temps c’était la peinture la moins chère alors les paysans l’utilisaient pour peindre leurs granges, tout en gardant des couleurs plus « nobles » comme le blanc pour leur maison.

Aujourd’hui la peinture coûte la peau des fesses, quelque soit la couleur. Et on aime bien le rouge 😉

La peinture peut coûter du simple au triple suivant la qualité, et la plus chère est aussi celle qui dure le plus longtemps, bien sûr. Celle qu’on a pris est dans le haut de gamme, et peut tenir 8-12 ans. Elle sèche aussi assez rapidement (15-20 minutes) ce qui permet de ne pas avoir trop peur de la pluie quand on peint.

Aujourd’hui le troisième mur est à moitié peint (une couche), donc il y a encore du boulot! Malheureusement il pleut beaucoup ces derniers jours, ce qui nous ralentit pas mal.