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Mariage

Le 13 juin dernier, Anne-Inger et moi nous nous sommes mariés. Nous avons fait quelque chose de très simple, sans grande cérémonie. Nous étions juste les témoins et nous, au tribunal d’Eidsvoll.

Tribunal se dit Tinghuset en norvégien, mot-à-mot « maison de la chose ». Ils ont une salle spéciale joliment décorée pour l’occasion, et le monsieur devant nous est le juge qui nous a mariés.

Bien évidemment on a eu pas mal de paperasse à faire avant. Côté norvégien pour Anne-Inger c’était assez simple. Une demande par internet et elle a reçu les papiers. Pour moi par contre ça a été un peu plus long. Pour commencer il me fallait un extrait d’acte de naissance. L’administration française s’étant bien modernisée, il y a maintenant un site internet pour faire la demande. Une fois la demande faite le site génère un formulaire pré-rempli à imprimer et envoyer par la poste. Quelle modernité! En plus ils demandent d’envoyer une enveloppe timbrée pour le retour, pratique quand on habite à l’étranger…

Une semaine plus tard on reçoit les extraits, en français, bien que j’avais demandé la version plurilingue… J’appelle la mairie, et le gars commence par me dire que j’aurais dû écrire en plus gros que je voulais la version plurilingue. Je lui ai répondu que c’était le formulaire généré par le site et que je n’avais rien changé. Il m’a répondu qu’il me renverrait tout de suite un nouvel extrait. Une semaine plus tard je le reçois… encore un français. Je leur envoie donc un fax avec écrit en police 72 que je voulais une version plurilingue (c’est assez gros là?). Une semaine plus tard je reçois enfin l’extrait plurilingue.

Pendant ce temps on a entamé la démarche auprès de l’ambassade de France pour qu’ils nous fassent un certificat qui me déclare mariable (autrement dit que je ne suis pas déjà marié et que rien ne s’oppose juridiquement à mon mariage). 10 jours après on avait bien le papier, en français et norvégien, et c’était tout ce que l’administration norvégienne demandait. C’est à ce moment là qu’on s’est rendus compte qu’en fait on n’avait par besoin d’extrait d’acte de naissance plurilingue, le français suffisait pour l’ambassade…

Mais bon, maintenant on peut en rigoler, et on est mariés et contents. C’est l’essentiel après tout, n’est-ce pas?

Il nous reste encore a recevoir un certificat norvégien de mariage qu’on enverra à l’ambassade afin que le mariage soit aussi reconnu en France.

C’est quoi ce truc?

Je vous ai déjà dit que les Norvégiens étaient fâchés avec les légumes. Mais aujourd’hui c’est le pompon…

Je suis allé dans mon supermarché habituel cet après-midi en rentrant du bureau, et j’ai pris une aubergine. Toujours au rayon exotique, entre les mangues et les physalis.

Vient le moment du passage en caisse. Je suis habitué à attendre un peu lorsque le légume passe devant la caissière, le temps qu’elle cherche le code correspondant dans son cahier (par contre, je vous rassure, pour les patates ou les choux elles connaissent le code par cœur). Mais cette fois elle est restée plantée quelques instants à examiner avec méfiance cet espèce de truc bizarre sur son tapis, puis a fini par lever les yeux vers moi et me demander « qu’est-ce que c’est »?

Heureusement que je sais le dire en norvégien! (c’est pareil qu’en français)

Le printemps est là!

Ça y est, la neige fond depuis la semaine dernière. Voici quelques photos prises mercredi dernier, à comparer aux précédentes:

Il faudra encore attendre un peu avant que le gazon récupère et commence à verdir et pousser.

J’ai pu également remettre les pneus été sur la voiture. Alors je suis sûr qu’il y en a qui se demandent si c’est plus facile de mettre les pneus été ou les pneus hiver… On pourrait penser que c’est pareil, mais non, pas du tout…

Les pneus hiver, on les met parce qu’il a neigé toute la journée, que les routes sont des vraies patinoires, et qu’on a pas le choix parce qu’il faut aller au boulot demain. On fait ça de nuit, sous la neige, dans le froid, avec une lampe de poche entre les dents.

Les pneus été, on les met une fois que le temps s’est radouci et quand on voit que les routes sont redevenues sèches, tranquillement le week-end au soleil. Il fait bon (enfin… 9-10°C quoi).

Je vous laisse deviner ce que je préfère 😉 En tous cas je suis devenu un as du cric et de la clef de 19! (enfin je crois que c’est 19).

 

Samedi je me suis acheté un nouveau vélo pour mes 24km quotidiens entre chez nous et le bureau. L’année dernière j’utilisais mon bon vieux VTT Décathlon. Il est bien, mais pas très adapté à la route. Il a des gros pneus, est lourd, et a des amortisseurs à l’avant et à l’arrière qui sont bien sympas sur les chemins, mais qui sur la route ont tendance à réduire dramatiquement l’efficacité du pédalage (le fameux effet de pompage). Je me suis donc acheté un modèle hybride. C’est fin comme un vélo de course, mais avec des pneus légèrement plus épais pour pouvoir faire un peu de graviers (ben oui, c’est la campagne Norvégienne hein, ya pas du bel asphalte partout).

Je l’ai testé aujourd’hui, et c’est le jour et la nuit! Il n’a pas d’amortisseurs et j’ai un pédalage bien plus efficace avec. La boite de vitesses est aussi plus longue, plus adaptée à la route, et je peux enfin dépasser le 25km/h sans ressembler à un pantin sous extasy.

J’ai fait 31 minutes pour les 12km ce matin, on verra si j’ai amélioré mon temps à la fin de l’été! 😉

Wengo ne veut plus de clients

Garder le contact avec ses amis et sa famille quand on vit à l’étranger n’est pas toujours évident. Evidemment il y a Internet, mais le bon vieux téléphone reste tout de même le moyen privilégié.

Pour garder un numéro de téléphone français, je m’étais inscrit chez Wengo, ex-filliale de Neuf Télécom. Ca me permet de relier mon téléphone à Internet, et donc d’avoir un téléphone en Norvège que les français peuvent appeler comme s’il s’agissait d’un numéro local.

Je reçois régulièrement des messages de personnes qui sont dans le même cas que moi et qui me demandent ce que vaut Wengo. Aujourd’hui je dois les dissuader de passer par cette entreprise. Mais maintenant ce n’est même plus la peine, on ne peut plus s’inscrire 😉

Wengo est en fait composé de deux services. Il y a Wengophone, le service historique de téléphone sur internet, auquel je suis abonné, et le « nouveau » Wengo, un service qui met en relation des « experts » avec des personnes qui ont besoin de leurs services, contre rémunération évidemment.

A un certain point ils se sont rendu compte que la partie téléphonique n’était pas rentable du tout, comparée au système d’experts. Ils ont donc commencé à abandonner Wengophone, mais sans le dire officielment (avec une belle la langue de bois du PDG, « admin » sur ce forum). Ca a commencé en 2007 avec l’abandon du service technique (oui, les clients n’avaient plus aucun moyen de signaler un problème, et encore moins de le voir résolu), puis avec des problèmes réguliers de connexion. Les personnes qui m’appelaient avaient un message disant que mon numéro n’était pas attribué. En râlant sur le forum j’avais réussi à refaire marcher ma ligne. Malheureusement ça a recommencé début janvier 2009. J’ai constaté que si j’appelle le répondeur, ça « réactive » ma ligne pendant une courte période, et pour un seul appel, mais sinon je n’ai pas réussi à résoudre le problème. Et cette fois le forum est dans un état de délabrement avancé, plus personne ne le consulte. L’adresse du forum n’est d’ailleurs même plus indiquée sur le site de Wengo, et s’il y en a qui le cherchent, il est ici. On voit que de nombreux autres clients ont le problème du numéro pas attribué, mais pas de solution. Lundi dernier c’était le répondeur qui ne marchait plus. C’est même à se demander s’il y a encore un seul technicien chez Wengo qui s’occupe du système…

Si on cherche à se renseigner un peu sur ce qu’il se passe dans cette entreprise, il n’y a malheureusement pas beaucoup d’information publique disponible. Il y a leur blog, où on apprend que ce sont des gens très cools, qui ne font rien au bureau et qui ont fait un joli blouson avec leur logo. On apprend aussi qu’ils ont simplifié leur site web. Ca je confirme! Le site de Wengophone ne fait plus mention du service de téléphonie, il n’est d’ailleurs même plus possible d’accéder à son « espace perso ». S’il y en a qui le cherchent (pour recharger son téléphone, par exemple), c’est ici. Mais le lien ne marche pas tout le temps, des fois ça renvoie sur la page d’accueil du site Wengo. Quand ça marche on peut alors voir où en est son abonnement, le crédit qu’il reste, et voir que Wengo nous souhaite une « bonne et heureuse année 2007 » dans la rubrique « News ».

Ces incidents répétés et le fait qu’un partie de plus en plus grande du site de Wengophone ne soit plus accessible directement ne sont pas vraiment des bons signes pour la pérennité du service. Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ils ne l’arrêtent pas, tout simplement? Pourquoi nous laisser dans le flou, sans certitude qu’on pourra encore utiliser le téléphone? Heureusement il ne me reste que 2€ sur mon compte, donc quand ça disparaitra ça ne me fera pas une grosse perte. Mais je n’apprécie pas du tout le mépris avec lequel Wengo traite ses clients… Ca me rappelle un certain déménageur d’ailleurs 😉

Je vais donc probablement laisser tomber Wengo (mais laisser ma ligne ouverte et appeler le répondeur et mon numéro de temps en temps, rien que pour les faire chier et les obliger de garder la ligne ouverte) et chercher un autre fournisseur de voix sur IP. Je vous tiendrai au courant!

Encore de la neige

L’hiver s’installe pour de bon, avec des températures en dessous de -5°C, et avec -8°C annoncés demain.

Je vous avais parlé la dernière fois du snørydder (« sneurydeur », et je rappelle que le ‘y’ est un son à mi-chemin entre un ‘i’ et un ‘u’). Alors un snørydder, c’est ça:

C’est une grosse pelle de 80cm de large, qui se pousse devant soi avec les deux bras. Une autre photo avec la neige dedans:

Une fois dégagé devant chez nous ça donne ça:

 

Et l’accès à la porte d’entrée:

Et pour finir, une photo de notre jardin:

Conduite en hiver

L’année dernière je n’ai pas beaucoup roulé en hiver, simplement quelques week-ends pour aller chez les parents d’Anne-Inger, et pour aller faire du ski. Cette année c’est différent parce que je conduis tous les jours pour aller au bureau (oui, j’ai arrêté le vélo!). Ce qui est bien en ce moment c’est qu’il n’y a pas deux jours pareil! Depuis deux semaines j’ai eu:

  • la grosse chute de neige
  • le beau temps mais avec encore plein de neige partout
  • la neige la nuit, puis la pluie le matin, ce qui forme une sorte de grosse soupe sur la route
  • la pluie tout court
  • le brouillard
  • le beau temps, mais froid et avec du verglas
  • la pluie avec du verglas

Le dernier cas est le plus dangereux, parce qu’il y a des plaques de glace avec une pellicule d’eau dessus, et ça glisse très bien!

Il faut donc être bien réveillé, freiner bien avant les virages et carrefours pour tester le terrain, et rester calme. Ce matin j’ai pris un rond-point verglassé à une vitesse ridiculement faible, mais j’ai quand même glissé parce que j’ai tourné les roues un peu vite. Ca fait vraiment bizarre quand on tourne les roues mais que la voiture continue tout droit! Heureusement je n’allais vraiment pas vite et j’ai pu récupérer la trajectoire avant de me prendre le trottoir.

Les routes ne sont pas toujours salées le matin, et de toute manière seuls les grands axes sont salés. De plus le sel ne fait que déplacer le problème, puisque l’eau salée gèle à -7°C, et on retrouve le problème de la glisse à cette température. En fait quand la température atteindra la zone des -10°C il ne vaut mieux plus mettre de sel du tout, et glace devient sèche et collante.

Et sinon à propos de températures, mon lave glace norvégien spécial antigel censé tenir -15°C gèle très bien à -3°C! Je vais peut-être directement passer au liquide censé tenir -31°C…

Quelques photos

J’ai quelques photos qui traînent et que j’avais envie de montrer. Je m’excuse pour la qualité mais c’est pris avec mon téléphone. Cliquez dessus pour les voir en plus grand.

D’abord, suite aux deux photos de mon précédent billet, j’en ai prise une autre du même endroit, deux jours après:

Il faisait alors un peu plus beau mais depuis le temps est plus mauvais. C’est la mauvaise période de l’hiver norvégien: il ne fait pas encore très froid (autour de 0°C), le temps est très humide et très couvert. Alors on attend que la température tombe, car au moins il fera beau et sec. La neige tient toujours pour l’instant, et les gens du coin disent qu’elle tombe et fond toujours deux fois, puis à la troisième chute de neige elle tient tout l’hiver.

En attendant j’ai monté les pneus hiver sur ma voiture, et remplacé la lave glace par du liquide qui tient jusqu’à -15°C. Pour l’hiver j’ai ensuite le modèle qui descend à -32°C.

Voici maintenant une photo de mon bureau, un an à peu près après la dernière que j’avais publiée. Les mauvaises langues diront qu’il y a un peu plus de bazar, mais c’est  maintenant scientifiquement prouvé que c’est plus efficace pour travailler. Vous remarquerez aussi une petite machine à expresso à droite. Je n’ai pas pu me faire au café à l’eau norvégien alors j’ai amené ma machine, et j’ai réussi à trouver du café italien dans un supermarché près de chez nous.

Finalement voici une photo de notre  table en bois made in France qui est maintenant dans notre salon:

On l’aime bien, et avec le cirage ça rend vraiment bien!

Et la crise?

Si vous n’étiez pas en train d’hiberner ces derniers jours, vous ne pouvez pas ignorer que nous traversons une grave crise financière en ce moment. Alors je suis comme vous, j’y comprends rien… Je suis l’actualité française par internet, principalement par le feed RSS de Google et Rue89 (j’ai arrété lemonde.fr, il y avait trop d’âneries). Au passage j’aime bien ce dessin, vu sur Rue89:

Donc en France, on refait comme pour le nuage de Tchernobyl, le crack n’arrivera pas jusqu’au frontières françaises, bloqué par l’océan Atlantique (enfin si j’étais en Bretagne en ce moment, je penserais peut-être à aller passer quelques semaines de vacances en Lorraine quand même, juste pour être sûr…). Les politiques se relaient pour rassurer tout le monde, surtout gardez vos économies à la banque. Il est impossible qu’une banque française fasse faillite, et si elle fait faillite, il y a une assurance. Alors j’y comprends rien, mais je sais faire une division. J’aimerais bien qu’on m’explique comment le Fonds de Garantie des Dépôts va pouvoir assurer tout le monde à hauteur de 70000€ alors qu’en faisant une simple division du montant des fonds disponibles par le nombre d’habitants en France on arrive à à peine 30€ par personne. Mais bon, je suis pas économiste… (par contre je peux prédire que vu les guignols qui sont au pouvoir, c’est pas difficile de deviner qui sera servi en premier)

Mais parlons plutôt de la Norvège. Alors ici tout le monde se veut rassurant également. On envisage même pas de faillite d’une des banques norvégiennes. Le discours est qu’elles se sont beaucoup moins exposées que les banques US. De plus l’économie norvégienne est toujours dopée par le prix élevé du pétrole (et oui, ici c’est un avantage, on en exporte du pétrole!) ce qui devrait atténuer les effets d’une crise financière internationale. La bourse d’Oslo a quand même fait du yoyo ces derniers jours, et la ministre des finances norvégienne s’est dite « inquiète »… à suivre.

Pour l’instant les craintes des norvégiens sont plutôt à deux autres niveaux. Tout d’abord les taux d’intérêts entre banques n’a cessé d’augmenter depuis cet été, avec comme conséquences une augmentation des taux des prêts immobiliers (en ce moment ça se négocierait dans les 10-12%). Deuxièmement le fond de pension public norvégien, chargé d’investir les bénéfices des ventes du pétrole, s’était lui fortement exposé sur le marché américain, et a probablement perdu beaucoup suite aux faillites. Par contre ils ne présentent un bilan qu’une fois par an, donc aujourd’hui personne ne peut dire combien d’actions ils avaient, ni combien ils ont perdu. Pratique… Certains parlent quand même de 8 milliards de couronnes (1 milliard d’euros) évaporés suite à la faillite de Washington Mutual, ainsi 14,5 millions d’actions Lehman Brothers. Personne ne peut encore dire quelles conséquences ça va avoir sur le fonds de pension (et ma retraite de dans 40 ans).

On remarque aussi un ralentissement de l’économie intérieure norvégienne, avec le secteur de l’immobilier en déclin (y compris les nouvelles constructions) depuis le début de l’année, les ventes de bateaux et voitures qui ralentissent depuis cet été, et maintenant le secteur des sports et des loisirs qui rame un peu (sans jeu de mots). L’optimisme n’est donc pas de mise, même si tout cela semble être une tendance plus générale que la crise financière, et n’en est donc peut-être pas une conséquence.

L’avantage du blog c’est que dans six mois je pourrai revenir, voir ce que j’avais écrit à l’époque et commenter, pour dire si on s’était inquiétés pour rien ou alors si on était vraiment naïfs. Enfin je ne pourrai le faire que s’il y a encore de l’électricité en France dans 6 mois, vu que le serveur hébergeant ce blog est toujours là-bas! 😉

Mise à jour: écoutez cette magnifique émission de France Inter: là bas si j’y suis, ça aide à comprendre.

Travailler en Norvège

Ami cadre, tu en as marre de travailler 50 heures par semaine, de perdre tes RTT, les jours fériés, et la cinquième semaine de congés payés? Ami non cadre, tu en as marre de cette barrière entre non ingénieurs et ingénieurs dans l’entreprise, qui t’empêche de progresser comme tu le voudrais? Alors bienvenue en Norvège! Plusieurs personnes m’ont demandé comment faire pour venir travailler en Norvège, si c’était difficile, alors voici quelques conseils…

D’abord sur les conditions de travail. Comme j’ai déjà pu le dire sur ce blog, je trouve les conditions bien meilleures qu’en France. La semaine de travail est à 37h30, et toute heure supplémentaire est notée, et soit payée, soit récupérable. De plus l’ambiance au bureau est beaucoup moins stressée, et les employeurs sont plus sympas avec leurs employés, le marché du travail étant assez tendu.

Niveau langue, parler Norvégien serait un plus, mais une bonne maîtrise de l’anglais peut être suffisante au début, surtout dans les métiers techniques. Je parle ici d’ingénierie parce que c’est ce que je connais le mieux, mais j’ai entendu qu’il est aussi facile pour un étranger qui ne parle pas norvégien de trouver un emploi dans le secteur du tourisme (hôtellerie, restauration…)

Pour les renseignements pratiques, le gouvernement norvégien a créé un site web en français ici, avec en particulier cet article: « Vivre et travailler en Norvège: le guide« . Il faut en particulier savoir que les citoyens européens peuvent habiter en Norvège pendant 3 mois sans permis ou visa particulier, puis trois mois supplémentaires s’ils sont inscrits en tant que demandeurs d’emploi.

Le site numéro un pour les annonces d’emploi est Finn.no. Beaucoup d’annonces sont en Norvégien, mais maintenant les outils de traduction de Google permettent d’en comprendre le sens. La traduction n’est toujours pas parfaite, mais suffisante dans de nombreux cas.

Le reste de la recherche d’emploi ressemble beaucoup à ce qu’on peut trouver en France. Pour ma part j’ai eu tout d’abord un entretien téléphonique, suivi d’un entretien en face à face en Norvège (la société de recrutement m’a remboursé le billet d’avion). Une différence tout de même, les norvégiens aiment avoir des recommandations d’amis, collègues, clients/fournisseurs, et même responsables hiérarchiques. Pour m’a part ils m’ont demandé des coordonnées, au moins téléphoniques, et ont appelé certaines de mes références. Il vaut donc mieux partir en bon termes avec son ancien employeur!

Après pour l’arrivée en Norvège j’ai déjà raconté pas mal d’aspects pratiques de l’installation, je ferai peut-être un résumé un de ces jours!

Mise à jour du 20 juillet 2010: je reçois vraiment trop de commentaires de personnes cherchant du travail en Norvège. Je suis désolé, mais je ne suis pas une agence de recrutement et je ne peux pas vous répondre grand chose 😉 Regardez déjà les liens que je mets ici. Les commentaires sont maintenant fermés.