L’année dernière je n’ai pas beaucoup roulé en hiver, simplement quelques week-ends pour aller chez les parents d’Anne-Inger, et pour aller faire du ski. Cette année c’est différent parce que je conduis tous les jours pour aller au bureau (oui, j’ai arrêté le vélo!). Ce qui est bien en ce moment c’est qu’il n’y a pas deux jours pareil! Depuis deux semaines j’ai eu:
- la grosse chute de neige
- le beau temps mais avec encore plein de neige partout
- la neige la nuit, puis la pluie le matin, ce qui forme une sorte de grosse soupe sur la route
- la pluie tout court
- le brouillard
- le beau temps, mais froid et avec du verglas
- la pluie avec du verglas
Le dernier cas est le plus dangereux, parce qu’il y a des plaques de glace avec une pellicule d’eau dessus, et ça glisse très bien!
Il faut donc être bien réveillé, freiner bien avant les virages et carrefours pour tester le terrain, et rester calme. Ce matin j’ai pris un rond-point verglassé à une vitesse ridiculement faible, mais j’ai quand même glissé parce que j’ai tourné les roues un peu vite. Ca fait vraiment bizarre quand on tourne les roues mais que la voiture continue tout droit! Heureusement je n’allais vraiment pas vite et j’ai pu récupérer la trajectoire avant de me prendre le trottoir.
Les routes ne sont pas toujours salées le matin, et de toute manière seuls les grands axes sont salés. De plus le sel ne fait que déplacer le problème, puisque l’eau salée gèle à -7°C, et on retrouve le problème de la glisse à cette température. En fait quand la température atteindra la zone des -10°C il ne vaut mieux plus mettre de sel du tout, et glace devient sèche et collante.
Et sinon à propos de températures, mon lave glace norvégien spécial antigel censé tenir -15°C gèle très bien à -3°C! Je vais peut-être directement passer au liquide censé tenir -31°C…