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Voiture

Anne-Inger avait bien dégrossi le terrain pour l’immatriculation de la voiture, et c’est presque allé comme sur des roulettes.

Donc tout d’abord comme je l’ai déjà dit, en arrivant en Norvège on a fait une déclaration à la douane comme quoi on importait une voiture. Il nous a fait un document de transit.

Avec ce document de transit on est allés voir une assurance. On a pu assurer la voiture (et le futur appartement, tant qu’à faire). Ca c’était la partie facile. Malheureusement il était 15h en sortant de l’assurance, donc impossible de faire d’autres démarches.

Mercredi on est allés à la Trafikkstasjon. C’est un organisme qui est chargé des immatriculations, de la vignette (et oui, on paye encore une vignette annuelle en Norvège) et du permis de conduire. Là on a montré notre document de transit, commandé une vignette annuelle, et des plaques d’immatriculation provisoires. En fait ce ne sont pas vraiment des plaques, mais des autocollants rouges sur lesquelles ils écrivent l’immatriculation avec une imprimante laser.

Ensuite, on est allés à la douane pour payer la TVA. Ils gardent les plaques françaises et du coup on a mis les plaques temporaires. C’est marrant parce que les plaques sont de la même couleur que la voiture, et on a presque l’impression qu’on a écrit l’immatriculation directement sur la voiture:

Jeudi on avait rendez-vous à la trafikkstasjon pour le contrôle technique. Là on est tombé sur un gars très très très mou qui machouillait un cure-dent, et qui a mis 5 minutes à nous dire qu’il manquait le formulaire 221 de la douane et que sans ça il ne pouvait rien faire. Recalé! On a pris rendez-vous pour un nouveau contrôle technique le lendemain, et pris une nouvelle plaque provisoire pour vendredi. Après on est partis à la douane (au fait je vous avais dit qu’il y a une demi-heure en voiture entre la trafikkstasjon et la douane?) récupérer ce fameux *%£*§ de document 221 qu’ils avaient oublié de nous donner (mais qu’ils avaient bien rempli, parce que le douanier nous a montré tout fier la photocopie qu’il en avait faite).

Vendredi retour à la trafikkstasjon pour le recontrôle technique, à 13h, encore avec le gars tout mou. Ca s’est résumé en fait dans la recherche du numéro de châssis sur la voiture, et vérifier que c’est le même que sur les papiers. J’ai eu la très bonne idée de contacter Toyota avant de partir, et ils m’ont envoyé un certificat de conformité européen. Du coup avec ce certificat ils ne contrôlent pas la voiture mais prennent les informations sur le certificat. Le contrôle a donc pris 5 minutes, et après il nous a demandé d’attendre qu’il fasse les papiers et saisisse les informations dans l’ordinateur. 40 minutes après (il tapait sur le clavier avec son nez?) il nous as rendu les papiers (avec le fameux formulaire 221 qu’il a signé, et sur lequel il a rempli deux cases: la couleur de la voiture et le type de boite de vitesse). Avec ce papier on a filé à la douane (au fait je vous avais dit qu’il y a une demi-heure en voiture entre la trafikkstasjon et la douane?) pour payer le reste de la taxe d’importation. Le douanier a tamponné le document 221, et on est repartis à la traffikstasjon (au fait je vous avais dit qu’il y a une demi-heure en voiture entre la trafikkstasjon et la douane?). Là on a fait un peu la queue, montré le 221, ainsi que le papier qui prouve qu’on a bien payé la vignette annuelle, et elle nous a donné les plaques. Le tout avant la fermeture, à 15h15. Ouf!!

Ceux qui ne dormaient pas encore à la lecture de tout ça auront peut-être remarqué que j’ai dit « donné les plaques ». Eh oui, en Norvège ce ne sont pas les garages qui font les plaques, mais l’administration. Tu ressors de là avec tes plaques sous le bras et tu te débrouilles pour les fixer. Il parait que c’est légal de les visser en Norvège mais de toute façon j’ai ma pince à riveter (on a toujours besoin d’une pince à riveter chez soi). On est donc rentrés et j’ai riveté les plaques. Et voilà, je suis Norvégien sur la route:

Simple, non?